M. Frédéric BIERRY, Président de la CeA et vice-président en charge de la Solidarité, de la Santé et du Travail de l’Association des Département de France, se targue de soutenir les métiers du social et du médico-social.
En conséquence, le Président de la CeA est pleinement acteur de l’avenir de ces métiers mis à mal et de la motivation des agents qui œuvrent au quotidien pour le service public alsacien.
La CFDT constate que l’autorité territoriale de la CeA a fait le choix, au regard des critères d’attribution qu’il a retenus, d’exclure un certain nombre d’agents éligibles à la prime SEGUR (qui apparaissait dans le décret n°2022-728 du 28 avril 2022) ainsi que :
Les agents intervenant dans la protection de l’enfance (ASSFAM, CRIP, maitresses de maison de la Cité de l’Enfance, …) et de ne pas compenser cette valorisation pour les agents en accueil du public comme les secrétaires médico-sociale (à qui on demande de surcroît de faire de l’accompagnement médicosocial), les conseillers sociaux, les conseillers numériques …
A noter aussi l'oubli des personnels relevant des cadres d’emplois visés mais n’exerçant pas principalement des fonctions d’accompagnement socio-éducatif: fonctions d’encadrement, de conseil technique social, de chargé de mission, de chef de projet développement, de conseil professionnel...
Quelle sera alors la plus-value pour un agent travailleur social de prendre des fonctions d’encadrement en restant dans la filière sociale en prenant des fonctions de : de conseil technique, de chargé de mission, de chef de projet développement, de conseil professionnel… ?
La CFDT n’est pas favorable à renforcer l’iniquité entre agents et nous demandons qu’aucune distinction ne soit faite.
La CFDT demande également que soit compensée le versement de cette prime SEGUR pour les agents effectuant de vraies missions d'accompagnement social mais n'apparaissant pas dans le décret : les secrétaires médico-sociale, les conseillers sociaux, les conseillers numériques … en particulier.
Cette revalorisation, tant attendue, est une juste reconnaissance financière pour tous les agents territoriaux des métiers du social et du médico-social sans exception. En outre, elle poursuit l’objectif non seulement de renforcer l’attractivité des métiers de l’accompagnement social et médico-social, mais également d’éviter un départ massif des professionnels vers d’autres secteurs où ils pourront prétendre à ce droit comme dans le secteur associatif, par exemple, où aucune distinction n’est faite pour l’ensemble des personnels du secteur social et médico-social.
Le risque pour la CeA étant de constater des difficultés de recrutement sur certains postes, à des demandes de mobilité interne, voire à des départs vers ces secteurs sociaux et médico-sociaux plus attractifs.
À savoir :
ces primes seront par la suite transformées en complément de traitement indiciaire afin de pouvoir être intégrées dans le calcul de la retraite, avec un effet rétroactif au 1er avril 2022.
Le versement de cette prime est (partiellement) compensée par l'Etat
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